Le Gbaadu ou le bouclier de FA est l’essentiel qui sauve.
Odu, Gbaadu est le secret de AFA. Si nous posons la question suivante : « Pourquoi on fait son initiation du fa- destin ? (L’unique initiation qui nous révèle le nom de l’étoile du matin, l’étoile de l’espérance) », nous répondrons avec certitude que : c’est pour obtenir son Odu, que les kabbalistes appellent : Le bouclier de David. Dans notre livre : les invocations des Merkabas des psaumes, il est écrit : le bouclier de David est une étoile à 6 branches que les Hébreux nomment le bouclier de David et les musulmans, le Sceau de Salomon. A la page 15 du même livre, on lit: « En cherchant dans la tradition ancienne sumérienne et juive ce qui ressemble à « ODU », symbole du « Vodu », on découvre que le « Merkaba » , qui est « le véhicule de la lumière » ou le « char de lumière » est identique au bouclier de David donc semblable au Gbaadu (ODU). Dans le livre : la géomancie à l’ancienne Côte des Esclaves, on peut lire aussi à la page 90 « Gbaadu, Vodu redouté, symbole du Ciel et la Terre dans leur union féconde, détenteur suprême des connaissances de FA … ». Nous avions également souligné dans le livre des Merkabas des psaumes que : « l’étoile, hexagramme ou l’étoile à 6 branches est appelé également la marque de Vishnou (la deuxième personne de la trinité divine en Inde, un dieu qui est moitié homme et moitié poisson. Il s’avère important de préciser que le Dieu « An » des Sumériens est désigné par une étoile et il signifie chez les babyloniens » Ciel ». Le Dieu « An », est une divinité de l’eau-vive, comme son fils Enki/Ea.
La Tradition d’IFE et Tado, représente ce mystère de l’inconnaissable qui est Odu (le Merkaba, le bouclier de David), par la grande calebasse (Igbala) fermée, car elle symbolise l’union du Ciel et de la Terre. Les lecteurs attentifs feront la correspondance analogique suivante : si dans la bible, il est écrit : « Jésus fils de David« , cela revient à affirmer que le bouclier de David est identique au bouclier de Jésus. Le monogramme du Christ appelé le Chrisme. La signification du Chrisme est la suivante : le Chrisme ou le monogramme du Christ est un symbole chrétien formé par deux majuscules grecques X(chi) et P (rho), la première étant apposée sur la seconde. Ces deux lettres sont les premières du mot Xptotoç qui signifie Christ. Elles sont souvent accompagnées de la première et la deuxième lettre de l’alphabet grec (Alpha) et w (Oméga). Celles-ci encadrent l’alphabet symbolisant ainsi le tout, le commencement et la fin. Le Chrisme est souvent représenté par une étoile à 6 branches et référence à l’étoile qui guida les Rois Mages vers l’enfant Jésus. Une légende raconte : En 312, durant la bataille du Pont Milvius qui l’opposait à Maxence, Constantin 1er aurait vu le Chrisme apparaître en rêve, accompagné de ce message « par ce signe tu vaincras » (In hoc signo vinces en latin). C’est avec ce signe en étendard qu’il remporta la bataille. Le Chrisme devint ainsi le symbole du christianisme et fut ensuite utilisé comme emblème par les empereurs romains qui succédèrent à Constantin. Plus personne ne peut réfuter, détruire par des raisons convaincantes ce qu’on nous avançons, et surtout de l’identité remarquable du Chrisme et de Gbaadu (ODu).
Papus, avait raison d’affirmer que le nom de Jésus (l’Odu) est inscrit sur les Étoiles du Ciel. Chaque étoile à huit branches, nommé, étoile du matin est un génie solaire que la tradition d’IFE et Tado désigne AFA, IFA, FA et chaque FA est égal au grand Dieu Mawu, RA, Ptah/Toth. Mais, il faut souligner que chaque étoile à huit branches porte la Marque de Vishnou, son Jésus, ou son bouclier de David (Odu). Le Gbaadu ou le bouclier de FA est l’essentiel qui permet l’union des deux opposés.
Le nom caché Jésus est désormais dévoilé et l’invocation de ce nom secret de la calebasse fermée : le Vodu, l’inconnaissable devient perceptible grâce à la personne symbolique de Jésus. Ainsi toutes les autres mentions du « Dieu » et de « Dieu » sont liées à Jésus, car lui seul, en tant que symbole reliant l’invisible au visible et le Ciel à la Terre, peut servir de canal à l’expression du divin.
Tous les bokonos c’est à dire tous les maîtres du FA peuvent-ils établir le Gbaadu, le bouclier de David nommé Jésus d’un signe de FA ? La réponse est non sans hésitation. L’essentiel c’est à dire l’ésotérisme, la doctrine professée à l’intérieur du temple de sagesse et réservée à un certain nombre d’adeptes s’est effondré et peu de bokonos cherchent à le retrouver. En l’absence d’un corps de doctrine transmis à un collège hiérarchisé de maîtres ou prêtres bokonos, la sagesse d’IFA devient un gagne-pain accessible aux escrocs spirituels, aux paresseux et à beaucoup d’intellectuels qui pensent que, avoir des diplômes d’universités ou de grandes écoles, c’est posséder l’art Royal : le FA. Tous ses » Gogo », « Rigolo » se proclament grands bokonos, professeurs d’IFA, et autres. Gedegbe, grand bokono du Dahomey (Bénin), au temps du Roi Gléle et Behanzin, affirme dans le livre de la Géomancie à l’ancienne Côte des Esclaves de l’auteur : Bernard Mapoil que : « Ceux qui possèdent les seize Gbaadu sont les seuls autorisés à pratiquer le gede, le procédé d’astrologie de FA qui permet de révéler la constellation, la croix, le pentagramme et l’hexagramme c’est le bouclier de David du signe d’IFA obtenu à l’initiation. A la page 141 du même livre, on lit : Iba luwo donne le FA dans la forêt (Un coin dédié aux initiations d’IFA). Le nom luwo ou oba (Iba) oluwo , nommé Allaba est le grand bokono. Gedegbe était l’un des Baba Luwo. Depuis Gedegbe, les Iba luwo sont rares. La preuve est que les bokonos d’aujourd’hui ne possèdent pas le gede mais font le FA aux adeptes. Le résultat est simplement médiocre. Ni les bokonos, ni les adeptes ne possèdent et ne connaissent l’ésotérisme c’est à dire l’essentiel du signe de FA. L’imperator de laphe est l’un des rares bokonos qui possèdent les constellations, les croix et bouclier de David des 256 signes d’IFA.